Kandinsky, une plongée dans les années parisiennes

Depuis le 29 octobre et jusqu’au 29 janvier, le Musée de Grenoble accueille un artiste qui a marqué le courant abstractionniste: Vassily Kandinsky. Si vous avez déjà eu la chance d’admirer ses oeuvres ou si vous vous demandez si cela vaut le coup de se déplacer, n’ayez crainte, Le Cheveu sur la Langue est là !

Vassily Kandinsky

Tout d’abord une présentation s’impose. En bref, Kandinsky est un artiste d’origine russe qui s’est installé en Allemagne en 1922; il quitte le pays lorsque Hitler arrive au pouvoir. Il a enseigné au Bauhaus, école d’art fusionnant les arts plastiques et les arts appliqués et fermée suite à l’arrivée des nazis, qui la jugent comme étant représentative du « bolchévisme culturel ». C’est suite à cela que Kandinsky s’installe à Neuilly où il élabore une synthèse de tout son art, mais également une rétrospective des événements.

15871310_742784782557659_50273760_n.jpg
Développement en brun – Kandinsky

Les années Parisiennes

Dés l’entrée dans la première salle de l’exposition, une citation est inscrite sur le mur :

« L’essentiel pour moi est de pouvoir dire ce que je veux, de raconter mon rêve. »

Vassily Kandinsky

Le Musée de Grenoble présente plusieurs travaux de Kandinsky réalisés pendant ces « années Parisiennes ». Chacune des salles représente une période particulière de la dernière décennie de sa vie en France, de 1933 à 1944; ainsi, vous pourrez admirer tableaux et croquis témoignants des dernières inspirations de l’artiste.

La scénographie dévoile la méthode de l’artiste, qui se rapproche grandement d’une démarche artistique. Les oeuvres présentées sont composées de formes géométriques pouvant représenter des cellules organiques, l’espace, l’infiniment petit ou même l’infiniment grand. Les couleurs, elles, représentent une « raisonnance » bien particulière, elles ont toutes un sens. Appuyée par des indications, chacune des oeuvres de Kandinsky prend sens et nous ouvre tout un univers, celui du rêve, de l’enfance et même du fantastique. L’abstractionnisme est ici utilisé comme moyen d’exprimer ce que l’imaginaire produit le mieux: les rêves. 

Retour sur « Osez Le Musée »,  la nuit des étudiants qui a eu lieu le 23 novembre 2016:

     Premier contact

Jeffrey, étudiant en troisième année à Sciences Po Grenoble, travaille avec le musée de Grenoble depuis septembre en tant que co-organisateur des événements culturels spécialement à destination des étudiants. Il a proposé à plusieurs étudiants du campus de participer à l’événement « Osez le musée » en tant que bénévoles afin de favoriser le bon déroulement de cette première nuit étudiante

Mais, pourquoi être bénévole lors de cette soirée ?

Tout simplement car sans bénévoles, pas d’événement et de plus, étant une grande amatrice de tout ce qui touche à l’art, c’est un rôle très important que de participer à la promotion artistique auprès des étudiants. De plus, nous avons la chance de rencontrer du monde et il y a toujours une ambiance particulière entre les bénévoles. Être bénévole à cette soirée, c’est également avoir bénéficié en avant-première d’une visite guidée exclusive de l’exposition Kandinsky qui nous a apporté des détails sur l’oeuvre mais aussi sur la vie personnelle de l’artiste.

15902664_742784919224312_319118869_o.jpg
Photo : Thomas Chatel

L’organisation en soi

Finalement avant le grand soir, en tant que bénévoles notre rôle n’a pas été si déterminant. En effet, la construction du projet, de sa conception à sa réalisation, revient entièrement à Jeffrey et toute l’équipe du musée qui ont réussi à mettre sur pied les différents ateliers autour de l’exposition Kandinsky. Toutefois, nous avions une tâche importante à accomplir au niveau de la communication concernant la soirée : beaucoup d’entre nous l’ont partagé via Facebook et nous avons distribué des  flyers dans différents lieux côtoyés par les étudiants grenoblois pour propager notre vague artistique.

L’avant-soirée, côté bénévoles

Faisant partie de l’organisation de l’événement, nous étions dans les starting blocks dès la fin d’après-midi pour veiller aux derniers détails, aider à installer les ateliers et bien sûr, faire des crêpes! Nous avons également pris l’initiative, étant donné que nous étions tous en noir, d’effectuer sur nos visages différents maquillages d’inspiration kandinskiesque faisant directement référence à son oeuvre. Maquillés, briefés, motivés, nous sommes alors partis nous positionner sur les différents ateliers pour les présenter au public.

La frénésie de la soirée

Dès l’ouverture, à 19h, nous nous sommes rendus compte du succès de l’événement auprès des étudiants, ils étaient très nombreux, bien plus que nous l’avions imaginé (1364 personnes au final!). Notre rôle en tant que bénévoles a consisté à guider les étudiants à travers les ateliers, à leur faire développer leur créativité et bien sûr à mettre en valeur le travail de Kandinsky à travers nos connaissances et nos explications. Plus en détail concernant les ateliers en eux-mêmes, on peut retenir le succès sans appel du buffet abstrait qui permettait aux visiteurs de créer leur toast ou cocktail abstrait (sans alcool, la fête est plus folle of course!) avant de pouvoir y goûter à la toute fin de l’événement; on notera également l’originalité de la montée dans les combles du musée pour découvrir sa machinerie, qui a été très appréciée. D’un point de vue global, toutes les activités ont suscité l’enthousiasme.

15909420_742784949224309_1794887418_o.jpg
De l’art partout, même du côté du buffet. Photo : Thomas Chatel.

Touche finale

En toute objectivité, on ne peut que souligner le succès retentissant de la soirée qui a su allier l’abstraction et le côté un peu vintage de l’art à un événement moderne et plaisant. Du côté de l’organisation, l’attrait pour cette soirée a ravi tout le monde et a permis, une fois de plus, d’offrir aux étudiants la chance de découvrir le musée de Grenoble (c’est gratuit et super génial).

Si vous voulez un retour en image de la soirée, n’hésitez pas à consulter la page Facebook : https://www.facebook.com/museegrenobleetudiants/?ref=page_internal

Plus tard dans l’année, deux autres événements ouverts aux étudiants viendront animer le musée de Grenoble: La Nuit au musée, sorte de chasse au trésor organisée dans le bâtiment mais surtout la Nocturne des étudiants, qui consiste en une ouverture du musée de nuit, avec de multiples spectacles organisés autour des oeuvres exposées (danse, théâtre, musique… ). De quoi ravir tous les amateurs d’art et les curieux.

Thomas Chatel & Monia Dahmane

Si vous souhaitez participer à ces événements, restez connectés !

Auteur : lecheveusurlalangue

Journal de SciencesPo Grenoble (Isère, 38) et de ses étudiant.e.s

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s